Ces 10 races de chiens vont mettre votre éducation à l'épreuve !
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Auteur : l'équipe rédaction du site formations-educateur.fr
Vous pensez adopter un chien, mais vous hésitez encore sur la race ? Attention, certains toutous sont bien plus têtus que d’autres ! Même avec toute la bonne volonté du monde, leur éducation peut vite devenir un vrai défi. Dans cette page, on vous dévoile les 10 races de chiens les plus difficiles à éduquer. Comportement, caractère, besoin de stimulation… Découvrez pourquoi ces boules de poils demandent plus de patience que la moyenne !
1. Husky Sibérien : un chien intelligent, mais difficile à canaliser
Le Husky de Sibérie est un chien très intelligent et doté d’une grande endurance. Son caractère est vif et indépendant, ce qui peut rendre son éducation compliquée. Il a été élevé pour tirer des traîneaux sur de longues distances, il aime donc courir et explorer librement. Cela lui donne une tendance à ignorer les ordres s’ils ne lui semblent pas intéressants.
Ce chien convient bien à des maîtres actifs, prêts à lui offrir beaucoup d’exercice physique et mental. Le principal défi avec le Husky, c’est sa forte volonté et son besoin de liberté qui peuvent le pousser à fuguer ou à désobéir. La patience et la constance sont indispensables pour progresser avec lui.
2. Lévrier Afghan (Afghan Hound) : un caractère très indépendant
L’Afghan Hound est reconnu pour son élégance, mais aussi pour son fort caractère indépendant. Ce chien aime faire les choses à sa manière et peut rapidement se montrer distant avec son maître. Son passé de chasseur solitaire explique cette nature peu coopérative. L’Afghan Hound convient à des personnes qui acceptent un compagnon moins « collant », capable de moments d’affection, mais aussi d’autonomie.
L’éducation est souvent difficile, car il a peu d’intérêt pour l’obéissance et peut se désintéresser des exercices trop répétitifs. La clé est de varier les activités et de garder des courtes séances pour capter son attention.
3. Akita Inu : loyal, mais avec un tempérament réservé
L’Akita Inu est un chien fidèle à son foyer, mais avec un tempérament souvent réservé et parfois distant avec les étrangers. Il peut se montrer protecteur et a besoin d’un maître capable d’affirmer son autorité sans brutalité. Son éducation peut poser un problème, car il est parfois têtu et préfère prendre ses propres décisions.
Ce chien s’adapte mieux à des familles ayant déjà une expérience avec les chiens, car il demande un cadre clair et cohérent. La difficulté principale vient de son indépendance et de sa méfiance, qui peuvent freiner l’apprentissage de certains ordres.
4. Shar-pei : un chien méfiant qui demande de la patience
Le Shar-pei a une apparence unique avec sa peau plissée, mais son caractère est tout aussi singulier. Il est naturellement méfiant envers les inconnus et peut se montrer distant avec les autres chiens. Ce trait de caractère demande une socialisation très progressive et beaucoup de patience lors de l’éducation.
Le Shar-pei convient à des maîtres calmes et patients, capables de gagner sa confiance sur le long terme. Sa difficulté vient surtout de sa réserve naturelle qui ralentit l’apprentissage et nécessite des méthodes douces et régulières.
5. Shiba Inu : vif avec un fort caractère
Le Shiba Inu est un petit chien au tempérament très vif et indépendant. Il est souvent décrit comme têtu et difficile à motiver, surtout si l’exercice ne le stimule pas assez mentalement. Ce chien est bien adapté à des maîtres dynamiques, capables de varier les activités et d’être constants dans l’éducation.
Les difficultés majeures viennent de son caractère volontaire et parfois distant, qui le pousse à ne pas toujours obéir au premier ordre. L’éducation doit s’appuyer sur la patience et le renforcement positif.
6. Chow-chow : calme, mais parfois distant
Le Chow-Chow est un chien très calme et posé, mais aussi connu pour être parfois distant avec ses proches. Son éducation demande beaucoup de fermeté douce, car il peut vite devenir têtu et refuser d’obéir.
Il convient à des personnes qui ont de l’expérience et savent s’imposer avec bienveillance. La difficulté principale avec le chow-chow vient de son côté indépendant et parfois boudeur, qui demande un cadre clair et une relation basée sur la confiance.
7. Teckel : petit en taille au caractère bien affirmé
Le Teckel est un petit chien au tempérament très déterminé et parfois têtu. Il a été élevé pour la chasse au terrier, ce qui explique son courage et son énergie. Il convient bien à des maîtres patients qui savent gérer un caractère fort dans un petit corps.
Les défis en éducation sont liés à son entêtement et à sa tendance à suivre son instinct plus que les ordres. Il demande beaucoup de cohérence et de la fermeté dans les règles.
8. Beagle : un chien curieux et facilement distrait
Le Beagle est un chien très curieux, surtout attiré par les odeurs. Son instinct de pisteur le pousse souvent à se distraire et à perdre le fil des consignes. Il est idéal pour des maîtres dynamiques et patients, capables de capter son attention régulièrement.
L’éducation est rendue difficile par son besoin constant de stimulation olfactive et sa tendance à suivre son nez plutôt que les ordres. La clé est de proposer des activités variées et d’utiliser le renforcement positif.
9. Jack Russell Terrier : la pile électrique qui ne s’arrête jamais
Le Jack Russell Terrier est un concentré d’énergie et de détermination. Ce petit chien est très actif, curieux et intelligent, mais peut vite devenir difficile à gérer sans une éducation adaptée.
Il convient parfaitement à des maîtres sportifs ou habitués aux chiens très dynamiques. Les difficultés en éducation sont liées à son hyperactivité et à sa forte personnalité, qui demandent une grande patience et une stimulation régulière.
10. Dalmatien : le sportif sensible qui aime son indépendance
Le Dalmatien est un chien sportif et doté d’une grande sensibilité. Il a besoin de beaucoup d’exercice et d’attention, mais peut aussi se montrer indépendant et parfois distrait.
Il s’adapte bien à des maîtres actifs, prêts à répondre à ses besoins physiques et mentaux. L’éducation peut poser un problème si le chien s’ennuie ou ressent un manque de stimulation. Sa sensibilité demande une approche douce et cohérente.
Peut-on bien éduquer ces chiens difficiles malgré tout ?
Même si certaines races sont plus têtues ou indépendantes, tous les chiens peuvent progresser avec une éducation adaptée, cohérente et bienveillante. Les difficultés rencontrées avec certaines races ne signifient pas qu’elles sont impossibles à éduquer. Cela demande simplement plus de patience, une bonne connaissance de leur tempérament et parfois un accompagnement extérieur.
D’ailleurs, 72 % des Français considèrent qu’il est utile de suivre des cours d’éducation canine, selon un sondage BVA pour la Fondation 30 Millions d’Amis. Et en 2019, une étude IFOP a révélé que près de 28 % des maîtres font appel à un éducateur canin professionnel pour mieux gérer le comportement de leur compagnon.
Un éducateur canin peut justement accompagner les maîtres dans la compréhension du comportement de leur chien, qu’il soit craintif, réactif ou trop excité. Il propose des exercices sur mesure et enseigne des méthodes douces et positives. Il est même possible de se former à ce métier pour en faire sa profession, avec des formations à distance comme celle proposée par EFM Métiers Animaliers.
À l’inverse, certaines races de chiens sont connues pour leur facilité d’éducation, ce qui peut être un bon point de départ pour les maîtres débutants ou moins disponibles.
Autrement dit, le tempérament d’un chien n’est pas une fatalité. Avec les bons conseils et un peu d’investissement personnel, même les races les plus réputées “dures à éduquer” peuvent devenir de fidèles compagnons bien dans leurs pattes.